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Bienvenue

à la Commission suisse pour la conservation des plantes cultivées (CPC)

 

 

Bienvenue

La Commission suisse pour la conservation des plantes cultivées (CPC) 
vous souhaite beaucoup de succès dans vos projets durant cette année.

 

Diversité des tomates en production estivale

NEWSLETTER CPC

Avent 2025

Chers membres et personnes intéressées,

À l’approche de la fin de l’année, cette nouvelle édition de la newsletter de la CPC met en lumière plusieurs projets, rencontres et initiatives qui illustrent la richesse et le dynamisme de la diversité des plantes cultivées, en Suisse comme à l’international.

Vous y trouverez un retour sur le congrès CWR, plusieurs échos de projets menés sur le terrain, ainsi que des initiatives de nos membres autour de la valorisation concrète des variétés cultivées. Entre conservation, sélection, gastronomie et transmission, cette édition donne un aperçu très vivant des liens entre diversité cultivée et pratiques actuelles.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous remercions pour votre intérêt continu pour la diversité cultivée.

Le bureau de la CPC

Du côté de la CPC

Dans les coulisses de la diversité cultivée à la ZHAW

Le 1er octobre 2025, la CPC a organisé son excursion d’automne sur le campus Grüental de la ZHAW à Wädenswil. Tizian Zollinger, président de la CPC et ancien étudiant de la ZHAW a ouvert la journée par un discours d'accueil avant de donner la parole à Jürg Boos, professeur à la ZHAW, qui a introduit l’école et ses activités. La ZHAW compte environ 14’500 étudiants (dont 4’000 en Bachelor et 2’000 en Master), ainsi que 3’500 collaborateurs et collaboratrices. Avec un budget de 600 millions, c’est la 3e plus grande école du canton après l’Université de Zurich et l’ETH.

La Swiss Apple Core Collection

Après cet accueil, Jürg Boos a présenté de la Swiss Apple Core Collection, un projet soutenu par le PAN-RPGAA et coordonné par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Cette collection regroupe environ 450 variétés de pommes, dont 75 des 79 sont décrites dans l’ouvrage de référence « Apfelsorten der Schweiz » de Hans Kessler, complétées par plus de 350 autres variétés. Pour chaque variété, 12 arbres sont répartis sur trois sites contrastés (Rheintal, Valais et Wädenswil), afin de comparer les phénotypes en fonction des conditions locales.


L’objectif est de relier diversité génétique et expression phénotypique, et de mieux comprendre comment les conditions influencent le comportement des variétés. C’est aussi un outil précieux pour l’enseignement, puisque les étudiants de la ZHAW peuvent directement observer cette diversité cultivée. La collection continue à s’enrichir et environ 20 espèces sauvages de Malus sp. devraient y être ajoutées prochainement.

La cryoconservation des petits fruits

Julia Lietha, collaboratrice scientifique au sein de la filière agriculture biologique et horticulture de la ZHAW à Wädenswil, a ensuite présenté les travaux sur la conservation des petits fruits, en particulier la fraise. Longtemps conservées uniquement en culture in vitro, ces variétés sont aujourd’hui sécurisées par cryoconservation, une méthode plus fiable à long terme. La ZHAW applique donc ici une technique de pointe : concrètement, 80 variétés de fraises sont multipliées in vitro puis conservées dans l’azote liquide à –196 °C, une température qui fige complètement le métabolisme cellulaire. À ce stade, les tissus ne vieillissent plus et ne subissent aucune mutation, ce qui permet de préserver intact le patrimoine génétique pour plusieurs décennies, voire plusieurs siècles (Höfer, 2011 ; Yamamoto, 2012).


Le processus est impressionnant : dans les serres non chauffées, les fraisiers sont maintenus à l’état végétatif. Les feuilles et les fleurs sont coupées, seuls les stolons sont récoltés. Ces stolons sont ensuite « épluchés » jusqu’au méristème, une petite zone de croissance où les cellules sont indifférenciées et généralement indemnes de virus. Ces méristèmes sont cultivés in vitro sur un milieu nutritif à base d’agar-agar.

Vient ensuite l’étape décisive : les tissus sont imprégnés d’une solution cryoprotectrice (PBS2 plant vitrification solution), comparable à un antigel, qui empêche la formation de cristaux de glace lors de la congélation. Au lieu de se transformer en glace destructrice, l’eau intracellulaire passe dans un état vitrifié, semblable à du verre. Les plants sont alors stockés dans des cuves d’azote liquide.

À chaque lot, un contrôle qualité est effectué : certains échantillons sont décongelés et replacés en culture pour vérifier leur viabilité. Environ 80 % des plantes survivent et reprennent leur croissance – un résultat excellent dans ce domaine. Des tests ont montré que même après 25 ans de conservation, les fraisiers redémarrent comme s’ils avaient été mis en dormance la veille. En théorie, tant que les cuves d’azote sont entretenues, la durée de conservation pourrait être infinie.

Le jardin des variétés de légumes


La matinée s’est poursuivie avec la découverte du jardin des variétés de légumes du campus Grüental, présenté par Guido Kunz et Yvonne Christ. Créé en 2003 dans le cadre de projets du NAP-PGREL, ce jardin rassemble un large éventail de variétés anciennes de légumes, complétées par quelques variétés modernes de comparaison. L’objectif est de pouvoir observer, en conditions réelles, les différences de croissance, de rendement, de résistance et d’adaptation entre anciennes et nouvelles sélections.

Ce jardin joue également un rôle pédagogique central. Il sert de support d’enseignement pour les étudiants de la ZHAW et permet aux visiteurs de mieux comprendre les enjeux liés à la conservation de la diversité potagère et à son utilisation future. Parmi les espèces observées figuraient notamment des variétés d’aubergines à fruits rouges, ainsi que la chayote (Sechium edule), une cucurbitacée au goût proche du concombre, encore peu connue en Suisse. Ces exemples illustrent le potentiel de plantes encore marginales pour une diversification des cultures. 

La collection de vigne et le musée du Vin

Après le repas pris au « Landgasthof » de la Halbinsel Au, l’après-midi a été consacré à la collection de cépages. Peter Schumacher, enseignant à la ZHAW et membre du comité du musée du Vin, a été notre guide à travers la collection et a présenté l’histoire viticole du canton de Zurich.

À la fin du XIXᵉ siècle, le canton de Zurich était encore le plus grand canton viticole de Suisse : en 1884, on y comptait près de 1000 hectares de vignes, contre à peine une centaine aujourd’hui. Le déclin rapide qui a suivi n’est pas seulement dû au phylloxéra (Reblaus) : en réalité seules environ 5 % des vignes ont réellement été détruites par cette épidémie. La principale cause était économique. Avec l’ouverture du Gothard et le développement du commerce, les vins étrangers, notamment italiens, sont devenus facilement accessibles et souvent moins chers. Beaucoup de vignes locales, moins rentables, ont été arrachées et remplacées par des vergers ou d’autres cultures. Parallèlement, la consommation de bière a fortement augmenté, tandis que celle de vin a reculé dès les années 1920–1930. Seules les meilleures parcelles, bien situées - notamment sur la rive nord du lac et autour de l’île d’Au - ont donc été conservées. 


Les participants ont ensuite parcouru le jardin de variétés viticoles de la ZHAW, un jardin de variétés qui illustre parfaitement l’esprit du Plan d’action pour la diversité des plantes utiles. On y trouve des cépages traditionnels suisses comme le Räuschling ou le Müller-Thurgau, des variétés modernes résistantes, mais aussi des vignes sauvages (Vitis vinifera sylvestris). Ce jardin permet de comparer les cépages selon leur origine, leur histoire et leurs caractéristiques, et il sert autant à la recherche qu’à la pédagogie, puisque les apprentis et étudiants du vin y font régulièrement des visites.

Peter Schumacher a également présenté l’arbre généalogique des cépages, qui met en évidence le rôle central de trois cépages anciens : le Savagnin blanc (ou Traminer), le Pinot noir (et ses mutations gris et blanc) et le Gouais blanc (Heunisch weiss). Ce dernier est parfois surnommé le « Casanova du vin », tant il a transmis ses gènes : il est à l’origine de cépages majeurs comme le Chardonnay, le Gamay, l’Aligoté ou l’Auxerrois. Le Savagnin, de son côté, est à l’origine du Gewürztraminer par mutation, tandis que le Pinot a lui aussi essaimé dans de nombreuses lignées.

La journée s’est achevée par la visite du musée du vin, qui met en valeur ce patrimoine culturel et agricole, et par une dégustation conviviale d’un verre de Räuschling, cépage traditionnel de la région.

 

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Les CWR au cœur de l’agriculture de demain

Le 13 novembre 2025, la CPC-SKEK a réuni à Lyss des spécialistes de la recherche, de la conservation, de la sélection et de la pratique autour d’un thème central : les plantes sauvages apparentées aux plantes cultivées, les Crop Wild Relatives (CWR). Ressource encore largement méconnue du grand public, mais pourtant stratégique pour l’avenir de notre agriculture.

Conserver dans un monde qui se réchauffe

Dès la matinée, les discussions ont mis en évidence un paradoxe central : il faut conserver des espèces… dont les habitats sont eux-mêmes en train de se déplacer sous l’effet du changement climatique. Plusieurs intervenants ont rappelé que la conservation in situ – directement dans le milieu naturel – ne peut plus être pensée de manière figée. Les montagnes suisses offrent certes un gradient altitudinal précieux pour la résilience future des espèces, mais l’altitude seule ne suffit pas : le régime hydrique, les sols et les usages du territoire restent déterminants.

Un autre point critique a émergé autour de la qualité des données associées aux récoltes de semences. Faute de moyens financiers suffisants, les collectes manquent souvent de métadonnées précieuses : vigueur de la plante mère, état sanitaire, conditions écologiques fines. Or, sans ces informations, la valeur scientifique et agronomique des semences conservées s’en trouve fortement réduite.

La complémentarité entre conservation in situ et ex situ est apparue comme incontournable. Les projets européens tels que COUSIN et les démarches nationales comme RegioFlora, ainsi que le rôle central des banques de semences, ont été présentés comme des piliers pour identifier, suivre et sauvegarder durablement les populations sauvages apparentées aux cultures. 

Une table ronde pour croiser les regards

 

Pour la première fois, la matinée s’est conclue par une table ronde réunissant des experts de la recherche, de la conservation, des institutions et de la pratique. Les échanges ont principalement porté sur les priorités nationales en matière de conservation des CWR et sur l’accès aux ressources génétiques pour la sélection végétale.

Les discussions ont également mis en évidence l’importance d’articuler plus étroitement conservation et utilisation, tout en reconnaissant les spécificités de chaque approche. Un accent particulier a été mis sur le rôle des instruments politiques existants, notamment le Plan d’action national RPGAA et ses financements, comme leviers concrets pour renforcer la conservation des CWR en Suisse dans les années à venir.

 

L’après-midi : usages concrets des CWR et World Café

L’après-midi a montré que les CWR ne sont pas seulement des objets de conservation, mais déjà des acteurs concrets de l’innovation agricole. Des exemples d’utilisation en sélection fruitière, en céréales anciennes comme l’amidonnier, ou encore dans les plantes médicinales ont illustré comment ces ressources sont intégrées dans des programmes de sélection actuels.

La journée s’est ensuite poursuivie par un World Café, organisé autour de trois thématiques :

  • Conservation ex situ, animée par Andreas Ensslin,

  • Conservation in situ, animée par Blaise Petitpierre et Roni Vonmoos,

  • Utilisation durable et innovation, animée par Simone Bühlmann-Schütz.

Les participants ont pris part à trois rotations successives, leur permettant de contribuer à chacune des thématiques. Une mise en commun finale, réunissant l’ensemble des groupes, a permis de partager les principaux enseignements.

 

Pour l’ex situ le besoin principal concerne l’information : mieux documenter les ressources conservées (photos, descriptions, génotypisation, voire analyses génétiques quand c’est possible) et surtout renforcer les échanges entre banques de semences, chercheurs, sélectionneurs et producteurs afin que ces ressources puissent réellement être utilisées.

Pour l’in situ les discussions ont mis en évidence les défis liés au changement climatique : les aires de répartition des espèces se déplacent et les futures réserves devront être pensées de manière dynamique, en forte coordination avec l’ex situ. Au-delà des périmètres, c’est la gestion concrète des sites qui a été identifiée comme déterminante.

Enfin, sur l’utilisation et l’innovation les échanges ont porté sur la valorisation dans l’espace public, les communes, l’alimentation, la médecine et l’ornement, ainsi que sur la recherche de caractères perdus dans les formes cultivées (comme certains composés amers). Une question transversale est restée ouverte : la valorisation prendra du temps, alors que les milieux naturels évoluent très rapidement.

Un message fort pour la suite

En conclusion, Tizian Zollinger est revenu sur deux messages forts de la journée : la nécessité de repenser la terminologie autour des CWR pour mieux toucher le grand public, et l’importance croissante d’une approche dépassant l’opposition in situ / ex situ, vers une logique plus transversale, voire « trans situ ». Un changement de regard indispensable pour assurer la conservation de ces ressources clés pour l’agriculture de demain.

 

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Du côté des membres de la CPC

C’était l’Expo Fruits Basel : savourer la diversité fruitière

La diversité des ressources fruitières pouvait être vécue avec tous les sens lors de l’Expo Fruits Basel, les 18 et 19 octobre, dans la Markthalle de Bâle. À l’occasion de son 40ᵉ anniversaire, FRUCTUS a organisé cet événement. L’Expo Fruits Basel, c’était une exposition de variétés présentant près de 700 variétés de pommes et de poires, des stands et des activités allant de la peinture au pressage, l’Europom ainsi que, le samedi, l’Öpfeltag et un festival du cidre.

Un régal pour les yeux

Les présentations de pommes, classées par ordre alphabétique, montraient de manière impressionnante une grande partie des variétés conservées en Suisse. Pour les poires, en raison du faible rendement de l’année, il y avait nettement moins de variétés. L’événement ne se limitait pas à un plaisir visuel : le palais était également sollicité. Aux « Degu-Points », il était possible de goûter et de découvrir la diversité.


Street Fruit

Chaque semestre, les étudiants de la Haute école de design et d’art de la Fachhochschule Nordwestschweiz suivent, dans le cadre du programme CoCreate, un cours interdisciplinaire. Avec des spécialistes de différents domaines, ils réalisent des projets où se rencontrent design, recherche, artisanat ou questions sociétales. Cette année, un tel cours a été mené en collaboration avec Fructus. Daniela Bieder, auteure de recettes et experte culinaire, a dirigé ce cours. Le thème : comment associer de manière créative les variétés fruitières traditionnelles à la culture alimentaire moderne, sous le slogan : Street Fruit, anciennes variétés – nouvelles voies. Les produits réalisés étaient présentés à l’Expo Fruits Basel et, surtout, pouvaient être dégustés.

Dans la Markthalle, des entreprises établies comme le café Finkmüller ou la vendeuse de glaces Eisuru proposaient également des spécialités à base d’anciennes variétés fruitières locales, dont FRUCTUS leur avait fourni les fruits.

Europom

Neuf délégations provenant de huit pays ont présenté leur éventail de variétés, leurs spécialités et des informations dans une salle dédiée. Elles n’ont ménagé aucun effort pour participer à cet événement annuel, qui a lieu chaque année dans un pays européen différent. Un programme de conférences était ouvert aux participants d’Europom ainsi qu’au public, dont une présentation d’Agnès Bourqui sur les activités de la CPC.

 

Stands

La CPC était également présente avec un stand d’information. À ses côtés, ProSpecieRara, Rétropomme, Agroscope, l’Association fruitière Mittelbünden et Erlebnis Müller-Thurgau présentaient leurs activités et leurs produits. FRUCTUS, pour sa part, mettait en avant les thèmes des noix, des noisettes, des variétés fruitières de l’année, des palmettes fruitières et de la pomologie, et vendait des fruits de variétés traditionnelles.

L’Expo Fruits Basel a été un événement réussi, qui a donné des impulsions innovantes en faveur de la diversité génétique.

Markus Kellerhals, FRUCTUS
 

Regardez la vidéo sur l’Expo Fruits Basel !

 

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Avant-première du film « 40 ans du Jardin botanique d’Erschmatt »

Le 12 décembre 2025, Erlebniswelt Roggen Erschmatt organise la première du film consacré aux 40 ans du Jardin botanique d’Erschmatt. Réalisé par le photographe et cinéaste Stephan Hermann, ce film retrace en plusieurs séquences le travail mené ces quatre dernières années dans ce jardin de conservation emblématique du Haut-Valais.

La projection aura lieu à 19h30 au Burgerhaus d’Erschmatt et marquera la clôture des festivités du jubilé. La soirée se poursuivra autour du feu, avec vin chaud et thé.

Cet événement offre une belle occasion de découvrir l’histoire, les variétés et les pratiques liées au jardin botanique, ainsi que l’engagement du réseau local qui veille à la transmission de ce patrimoine.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 8 décembre 2025 via erlebniswelt(at)erschmatt.ch

Plus d’infos ici.

 

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Le chou rouge au croisement des champs et de la gastronomie

Le 6 octobre 2025, ProSpecieRara a organisé un atelier de réseautage consacré aux variétés anciennes de chou rouge au Restaurant Rechberg 1837 à Zurich. L’objectif de cet événement était de mettre en relation production, transformation et gastronomie afin de favoriser l’utilisation concrète de variétés rares et de créer des débouchés pour ces choux rouges de niche.

L’après-midi a débuté par la présentation d’un test de culture mené sur cinq variétés – Schwarzkopf, Granat, Amarant KS, Kalibos et Rodynda KS – dans le cadre du projet NAP-PGREL visant à identifier des variétés adaptées aux marchés de niche.

Le moment fort de la rencontre a été la dégustation comparative, dirigée par le cuisinier Pascal Haag. Les participants - producteurs, cuisiniers, acteurs du réseau de la diversité cultivée - ont dégusté les variétés préparées de façon identique et discuté de leurs qualités culinaires : texture, douceur, structure et tenue à la cuisson. Ces échanges ont permis de montrer que certaines variétés se prêtent mieux que d’autres à des usages spécifiques.

La présence conjointe de la gastronomie et de la production a donné lieu à un dialogue constructif : d’un côté, les restaurateurs ont souligné l’intérêt de variétés au goût marqué et à l’identité forte ; de l’autre, les producteurs ont rappelé les défis liés à la productivité de certaines d’entre elles. L’événement a mis en évidence l’importance d’utiliser ces variétés et de créer des débouchés concrets pour qu’elles puissent rester vivantes -non seulement dans les collections, mais aussi dans les assiettes.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Living Lab de ProSpecieRara, un format de rencontre annuel consacré chaque année à un légume différent. Après l’oignon en 2023 et la courge en 2024, c’est le chou rouge qui a été mis à l’honneur en 2025. À l’issue de l’atelier, la responsable du projet, Andrea Steinegger, a invité les participants à voter pour désigner le légume qui sera mis en avant lors du Living Lab 2026. Ces rencontres visent à tester concrètement des variétés rares, de la production jusqu’à leur valorisation en cuisine, tout en renforçant les liens entre production, transformation et gastronomie.

Le compte rendu de la journée présentant également diverses créations culinaires de ProSpecieRara est disponible ici.

 

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SAVE Foundation face aux défis de demain

La SAVE Foundation s’est réunie cette année à Wildegg (AG), accueillie par ProSpecieRara. Les échanges ont surtout porté sur l’avenir du réseau, confronté à d’importantes difficultés financières. Le bureau de Saint-Gall, qui assurait jusqu’ici une grande partie de la coordination européenne, ne pourra plus poursuivre ce travail dans sa forme actuelle. Une partie des tâches devrait être reprise par le bureau de Wageningen en Hollande, ce qui implique une réorganisation des priorités.

Les membres ont souligné plusieurs besoins essentiels : clarifier la mission et les objectifs de la fondation, renforcer la communication interne entre organisations membres, améliorer la communication externe vers le public et les décideurs, et intensifier la coopération européenne face aux défis climatiques et sanitaires. L’assemblée a également rappelé l’importance d’identifier et de suivre les races et variétés rares avant l’apparition de crises. Malgré un contexte tendu, les participants restent motivés et déterminés à faire évoluer le réseau.

Plus d'informations : save-foundation.net 

 

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National

Appels à projets en sélection végétale : focus sur les variétés robustes

L’OFAG a lancé un nouvel appel à projets pour promouvoir la sélection végétale et les examens variétaux. Chaque année, la Confédération finance à hauteur de 4 millions de francs des projets relevant de la sélection végétale et de l’examen variétal. Elle s’appuie pour ce faire sur la Stratégie Sélection végétale 2050 et sur la Stratégie Climat pour l’agriculture et l’alimentation 2050. Les aides financières peuvent être demandées par des institutions externes à la Confédération. L’accent est mis à cet égard sur la sélection et l’examen de variétés robustes destinées à la production végétale professionnelle en Suisse.

Les demandes d’aides peuvent être soumises à l’OFAG d’ici au 13 mars 2026.

Plus d’informations : blw.admin.ch

 

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International

Conserving & Using Crop Diversity : une nouvelle expérience interactive

Le Crop Trust propose une nouvelle plateforme interactive intitulée « Conserving & Using Crop Diversity », qui met en lumière le rôle essentiel de la diversité des plantes cultivées pour la sécurité alimentaire mondiale.

L’expérience permet d’explorer, de manière accessible et visuelle, comment la diversité cultivée est conservée, caractérisée et utilisée dans les programmes de sélection et d’amélioration variétale. On y trouve des récits illustrés, des mini-jeux, des vidéos et des explications scientifiques vulgarisées.

Cette ressource constitue un outil utile pour sensibiliser à l’importance de préserver et d’utiliser la diversité des variétés cultivées.

Découvrez la plateforme : seedjourney.croptrust.org

 

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