La CPC reconnue d’utilité publique et déduction fiscale des cotisations
Fin 2018, nous avons reçu la décision définitive des autorités fiscales quant à la reconnaissance d’utilité publique de la CPC. Trois conditions ont été examinées pour que nos activités puissent obtenir ce statut : elles doivent servir l’intérêt public, cela de manière désintéressée. De plus, les membres du comité de direction travaillent bénévolement. Cela conduit au bénéfice d’une exonération fiscale d’impôts.
Cette reconnaissance a également une conséquence positive pour nos membres, à savoir qu’ils peuvent déduire leur cotisation annuelle dans leur déclaration d’impôts, et cela pour l’année fiscale 2017 déjà.
Assemblée générale à l’Arboretum d’Aubonne le 22 mars 2018
L’assemblée générale sera accueillie cette année par M. Pascal Sigg à l’Arboretum du Vallon de l’Aubonne. Nous prévoyons l’assemblée générale en matinée et la visite d’une partie du site l’après-midi. Quant au repas de midi, une fondue sera préparée sur place pour le plaisir de chacune et chacun. Afin de faciliter le trajet, nous organiserons un bus spécial depuis la gare d’Allaman jusqu’à l’Arboretum, ainsi que pour le retour. Mais, tous les détails seront donnés dans l’invitation aux membres en février.
Pourquoi l’AG 2018 a lieu en Suisse romande ? Chaque année nous alternons entre la Suisse romande et la Suisse allemande. C’est un principe adopté par le bureau depuis que cet évènement est combiné avec la visite d’une organisation membre. La Suisse est un petit pays, mais en termes de distance les trajets peuvent s’avérer longs et difficiles à gérer pour celles et ceux qui viennent d’autres régions. De cette façon, nous espérons favoriser le plus de personnes. Un souhait du bureau serait d’organiser une AG ou une excursion au Tessin, afin de valoriser également le travail réalisé dans belle région. Une organisation membre a déjà montré son intérêt à nous accueillir et une réflexion est en cours à la CPC pour concrétiser cet évènement.
Plus d’information :
Rencontre sur le thème des RGAA avec une organisation faîtière à Witzenhausen (DE)
L’organisation faîtière pour la diversité des plantes cultivées et des animaux d’élevage, le «Dachverband Kulturpflanzen- und Nutztierevielfalt » a organisé un symposium du 24-26 novembre 2017 à Witzenhausen en Allemagne. Le choix de Witzenhausen, petite ville située au centre du pays, est lié à des aspects historiques. C’est en effet là qu’une université bien connue, l’Université de Kassel, a décidé il y a quelques décennies d’introduire dans son programme courant, une formation en agriculture biodynamique et par-là était pionnière dans ce domaine.
Le symposium a abordé deux thèmes principaux : le paysage cultivé et les mesures de soutien pour la conservation des ressources génétiques agricoles. La CPC est intervenue le 25 novembre lors de ce second volet avec la présentation de la situation en Suisse, qui fut accueillie avec étonnement et admiration par le public. Des mesures existent en Allemagne mais l’application du Traité international RPGAA reste limitée comme l’ont exprimé les participants lors de la présentation donnée par un responsable de l’organe fédéral pour l’agriculture et l’alimentation (BLE). Vers les présentations du symposium
Durant la même journée a eu lieu également l’assemblée générale du Dachverband, durant laquelle l’occasion a été donnée aux participants de se présenter et de faire connaissance avec le comité et l’association. Dans leur fonction, le Dachverband et la CPC jouent un rôle similaire : ils entretiennent un réseau d’acteurs actifs dans la conservation et l’utilisation des RGAA (ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture, des plantes et des animaux), représentent leurs intérêts auprès du monde politique et constituent une plateforme de transmission d’information. Toutefois, l’ONG fonctionne uniquement avec des dons et les cotisations des organisations membres et ne possède pas de secrétariat. Le comité avec l’aide des membres réalise toutes les activités et projets. Nous avons quelques organisations membres en commun : ProSpecieRara, Save Foundation, Hortus Officinarum, Slow Food ainsi que des associations régionales et nationales de pomologues et de maraîchers.
Pour plus d’information :
Carte des jardins de variétés en Suisse utilisant Google map
La nouvelle carte des jardins de démonstration, ou jardins de variétés, fut présentée à la dernière séance du groupe de travail Communication à l’OFAG. Cette carte, dont le projet a été financé et mené par la CPC, recense tous les jardins de variétés en Suisse et utilise la localisation google. En un clic, elle permet de trouver un jardin dans une région souhaitée et d’obtenir les coordonnées de contact (adresse, téléphone, lien vers le site internet).
Tous les jardins sont répertoriés sur la carte, qu’ils soient soutenus par le PAN-RPGAA ou non, qu’ils soient gérés par nos membres ou pas. Notre souhait était d’offrir une vue complète de tous les jardins en Suisse et de promouvoir ainsi leur fréquentation par le public. Toutefois, les jardins de nos membres et ceux soutenus par le PAN sont signalés réciproquement à l’aide du logo CPC et de celui de la Confédération.
Certaines propositions d’amélioration de l’outil ont été retenues lors de la séance et seront mises en place prochainement : 1.Spécifier sous forme d’icone les cultures présentes dans les jardins, 2. Inclure les collections primaires et secondaires PAN ouvertes au public.
Visitez les jardins de variétés en Suisse surhttp://www.cpc-skek.ch/fr/jardins-de-varietes.html
Retour sur le congrès RPGAA 2017 « Les nouvelles technologies de sélection »
Le congrès de cette année a rassemblé 80 participants venus des régions francophone, italophone et germanophone,et d’Allemagne. Le sujet très actuel des nouvelles technologies de sélection montra beaucoup d’intérêt auprès des participants.
Le public était constitué d’une majorité d’ONG (30%) et de sélectionneurs (21%), des représentants d’offices et d’instituts fédéraux (13%), de personnes issues de la recherche (10%) et d’universités/hautes écoles, (10%), du commerce de semences (5%) et d’une part non négligeable d’étudiants. Aussi, un quart des participants provenaient de la Suisse-romande.
Conférences
La journée était structurée en deux volets : six conférences dont deux cas pratiques, puis un world café, dans lequel des groupes de discussion se sont formés.
Certaines informations des conférences sont relatées ici. La question des brevets a été présentée avec une note d’humour par M. Pfister de l’IPI. Des différences importantes ont lieu entre les pays concernant les règlementations de l’accès. En Suisse, le preneur de brevet a le devoir de publier les idées techniques à la base de l’invention afin que chacun puisse en comprendre le fonctionnement et développer la technique. L’accès est donc libre, sauf si l’utilisation de l’invention devient commerciale. Dans le contexte des exigences légales du matériel de multiplication en Suisse, jusqu’à présent les légumes n’avaient pas de catalogue officiel. Dès décembre 2017, la situation a changé le catalogue des variétés de l’UE sera valable sur la base d’une reconnaissance réciproque. Vers les résumés des présentations
World Café
En deuxième partie, les participants ont formé des groupes de discussion qui ont porté sur les raisons qui poussent à l’amélioration des anciennes variétés. Ils ont exprimé l’intérêt de développer plus en avant des réseaux de petites structures mieux adaptés pour la culture et la commercialisation des anciennes variétés. Aussi, le public et les consommateurs ont également un rôle à jouer dans la conservation et le développement de ces variétés et devraient être impliqués. Vers les résultats des discussions
Session de poster et expositions
Certains posters furent accompagnés d'expositions. Nous citerons deux belles présentations, celles des variétés de Chicorées d’Artha Samen qui provenaient des essais dans la cadre du PAN en 2017 et l’inventaire de pommiers de Suisse romande réalisé par Rétropomme. La banque de données nationale était présente avec un spécialiste présent pour les questions des participants. Pour terminer, une dégustation de diffférents cidres a été offerte par Agroscope.
Sondage et évaluation du congrès
Le sondage de satisfaction a été rempli par 30 % des participants et nous les en remercions!
95% des sondés ont eu une impression générale du congrès satisfaisante à très satisfaisante et tous sans exception ont apprécié le déroulement de la journée. La modération et les documents du congrès ont été appréciés par 95%. Le repas a été très apprécié par 90% des personnes. Les expositions ont obtenu 80% de satisfaction alors que la session de poster seulement 55%. Certains ont fait remarquer qu’ils auraient souhaité avoir plus de temps pour s’intéresser aux posters. 63% ont jugé les discussions de groupe du Word café intéressantes avec des remarques. Elles jugent les questions de base de discussion comme avoir été trop similaires et de n’avoir pas été assez pertinentes pour porter la réflexion sur les nouvelles technologies de sélection.
Le souhait d’élargir la discussion à la question des nouvelles techniques de sélection, sujet qui porte à débat dans le contexte national et européen actuel et demande à la société civile d’exprimer les besoins quant à l’information, à l’étude de risques, à la transparence et à la traçabilité, n’a pas été comblé. Toutefois, la question a été bien développée par des acteurs de la société civile le 23 octobre 2017, lors de la journée de consultation publique sur les nouvelles techniques de sélection dans l’agriculture. Lien vers l’article sur la consultation publique du 23 octobre 2017
En conclusion
Les résultats du sondage sont d’une façon générale positifs, le thème a été apprécié ainsi que le choix des conférences présentées. L’échange avec les acteurs de la branche et le renforcement du réseau sont jugés comme étant un point fort du congrès. Plusieurs idées d’amélioration nous sont parvenues, dont celle d’avoir plus de femmes parmi les conférenciers. Pour finir, nous avons noté qu'un thème proposé devrait être également porté à controverse.
Prochain congrès RPGAA
Des idées de thème pour un prochain congrès ont été données dans le sondage. Le comité de la CPC se décidera dans les prochains mois.
Veuillez déjà noter la date du prochain congrès RPGAA dans vos agendas : le 15 novembre 2018
Plus d’information :
Conférences
http://www.cpc-skek.ch/fr/congres-annuel/congres-2017.html
Article de AgrarINFO : https://agrarinfo.ch/neue-zuechtungstechnologien-und-alte-sorten/
Journée de détermination de vigne à Frümsen, St-Gall
La conservation des anciennes variétés de vigne en Suisse est bien avancée. L’inventorisation est en grande partie terminée et il ne manque plus que quelques variétés décrites qui étaient cultivées en Suisse jadis et jouissaient d’une certaine importance. Le 15 septembre 2017, l’association arca vitis a organisé une journée annuelle dédiée à la détermination de variétés provenant de toute la Suisse. Elle a eu lieu à Frümsen, dans les infrastructures mises à disposition par le canton de St-Gall et en présence de deux ampélographes reconnus, Messieurs F. Indermauer et A. Jung.
Les deux experts aux talents complémentaires ont examinés les feuilles et grappes de 9 échantillons provenant d’annonces lancées par le service cantonal de viticulture de St-Gall et par ProSpecieRara, 2 échantillons de la collection d’introduction, 5 de la collection primaire/dupliquée de Frümsen et 9 de Verzascatal au Tessin. La grande majorité des échantillons a été identifiée dont 8 hybrides, comme le "Campbell Early". Sept échantillons doivent encore être clarifiés avec des analyses génétiques. La découverte de la journée a été le "Schwarzelbling" ou "Pinot Salomon", provenant de la collection de Frümsen, et qui est différent du "Schwarzer Elbling". Cette variété sera proposée pour la liste positive.
La journée de détermination fait partie du projet PAN-RPGAA d’identification ampélographique d’accessions inconnues de Suisse (05-PAN-P61), mené par l’association arca vitis. En 2016, elle a eu lieu à Mezzana au Tessin avec la collaboration de ProSpecieRara et qui a permis la découverte d’une variété de « Eyholzer Roter » du Tessin. Cette année, elle aura lieu à Pully dans le Conservatoire de vigne d’Agroscope qui contient à lui seul la plus large collection de biotypes de chasselas à l’échelle mondiale (à ce jour, 283 accessions de chasselas aux phénotypes différents ont été identifiés).
Plus d’information :
Visite des Essais de Chicorée chez Artha Samen
L’association Artha Samen a organisé le 17 octobre 2017 sur son site à Münsingen, une évaluation visuelle des essais de salades Chicorées (genre Cichorium) avec le groupe de travail Légumes. Les 65 différentes accessions, qui furent plantées en terre fin juin, correspondaient aux espèces C. intybus ou endivia. Elles ont ravi les yeux des visiteurs par la diversité phénotypique : tête allongée haute ou ronde ou aplatie, pointe de tête arrondie ou pointue, coloration violette ou verte à maturité, etc. Sans oublier la variété des saveurs.
La plupart des accessions provenaient de la banque de gènes à Changins, de Bigler, de Zollinger et également quelques ’unes d’Artha Samen. On citera l’ancienne variété Gelbe von Trieste, toujours sur le marché et dont la variabilité intraspécifique lors de ces essais a étonné avec des tiges hautes et basses. Une sélection sera réalisée ultérieurement sur la base des descripteurs et des accessions conformes aux critères du marché de niche des salades pourraient peut-être bientôt être proposées dans des catalogues.
Plus d'information:
Histoire des plantes cultivées en Suisse
M. Peer Schilperoord a récemment complété sa série avec des monographies sur le seigle, l’avoine et et le sarrasin. Admirablement illustrées, elles abordent l’histoire évolutive de la plante, la morphologie ainsi que la culture et la sélection. Elles sont disponibles en téléchargement ci-dessous.
Entretien dans les règles de l’art des arbres fruitiers haute-tige
Dès le 1er janvier 2018, l’entretien des arbres haute-tige est devenu obligatoire pour l’octroi des contributions à la biodiversité dans le cadre de l’ordonnance sur les paiements directs (OPD), durant les 10 premières années suivant leur plantation. Mais, que signifie exactement « dans les règles de l’art » ? En résumé, ça signifie :
· Protection des racines : combattre les rongeurs, maintenir la surface au pied de l’arbre sans herbes
· Protection du tronc : fixer le tronc à un tuteur, protection contre le gibier
· Taille : chaque année former la couronne
· Fumure : adaptée aux besoins
· Lutte contre les nuisibles
Agridea a publié un guide pratique ainsi qu’une check-list utile comme aide pour le contrôle, à votre disposition ci-dessous !
Plus d’information:
Programme PAN-RPGAA : Points forts de la phase VI 2019-2022
L’OFAG a publié fin décembre 2017 les nouveaux points forts de la conservation et de l’utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, pour la phase qui débute en 2019. Pour rappel, en novembre 2017 la CPC avait pris position avec ses membres sur les propositions de l’OFAG pour la nouvelle phase. Certains points importants que nous avions proposés ont été retenus et nous délivrons les plus importants ici.
Pour les ressources fruitières, le travail de conservation et de promotion de l’utilisation durable sera poursuivi également pour les espèces fruitières dites secondaires (abricots, châtaignes, noix, coings, pêches, néfliers, cormiers). Chez les légumes, certains détails ont été admis : les évaluations visuelles ultérieures doivent être soutenues et des mesures doivent être prises pour respecter les critères d’assurance-qualité. Chez les vignes, les variétés américaines (vitis labrusca) font partie de l’héritage suisse dans une certaine mesure et il a été relevé que beaucoup de ces variétés sont résistantes aux champignons (PIWI). Pas seulement les descriptions, mais aussi l’inventorisation doit être poursuivie chez les plantes médicinales et aromatiques. De plus, les spécificités de l’espèce pour la régénération doivent être communiquées afin de garantir un travail efficace.
Pour en savoir plus :
Les points forts du PAN-RPGAA Phase VI 2019-2022
Prise de position de la CPC (en allemand)
Consultation publique sur les nouvelles techniques de sélection dans l’agriculture
Une trentaine de personnes a participé à la journée de consultation publique le 23 octobre 2017 à Ittigen. Selon l’OFAG et le BAFU, le but de cet atelier était de récolter les différentes opinions et sensibilités du côté des ONG, sélectionneurs, agriculteurs, commerces de détail et fédération de consommateurs suisses quant aux nouvelles techniques de sélection (=NTS) dans l’agriculture et leurs applications. Concrètement, les participants ont évalué l’utilité, les risques et le besoin de traçabilité des produits, existants ou futurs, issus de ces techniques.
La fédération des consommateurs, Bio Suisse, Sativa, la CPC, Pro Natura, le FiBL, GZPK, Zollinger Samen, Api Suisse, des représentants des cantons et des organisations contre les OGM ont pris position de façon engagée, pertinente et complète sur l’innovation, puis sur six cas concrets : 1. Colza tolérant aux herbicides par mutagénèse ponctuelle ODM, 2. Vaches sans cornes par édition du génome, 3. Spray contre le varroa des abeilles par ARN interférence, 4. Blé résistant au mildiou par CRISPR-Cas9, 5. Blé sans gluten, 6. Sélection de pommes par « Fast Breeding ». Les réflexions et prises de position ont été réalisées en groupes et les remarques les plus importantes sont résumées ici:
- Des méthodes alternatives existent (méthodes de sélection écologiques, agriculture bio) ayant un degré d’acceptance élevé et un risque relativement plus bas que celles utilisant le génie génétique.
- L’Etat devrait promouvoir et soutenir mieux les méthodes alternatives.
- D'après la majorité des participants, le potentiel d’innovation principal des nouvelles techniques se retrouve dans les domaines des applications industrielles et de la médecine. Et moyennement pour l’agriculture suisse, l'alimentation et l’environnement.
- Des études de risque sur les nouvelles techniques sont clairement souhaitées et elles doivent être réalisées par des instituts indépendants de l’industrie.
- Dans l'exemple du spray contre le varroa par ARN interférence: Une apicultrice, représentant l’association Api Suisse a soutenu, en matière de produits qui s'attaquent aux symptômes et non à la cause du problème, qu’il existe déjà un produit naturel et simple d’utilisation, utilisé couramment par les apiculteurs et qui donne de bons résultats. Et que ce nouveau produit ne répondrait pas à un besoin des apiculteurs.
- La Suisse ne devrait pas attendre sur la décision de l’EU quant aux NTS mais plutôt lui soumettre ses propositions de façon proactive.
- Nécessité de légiférer sur les NTS.
- Les consommateurs doivent être informés suffisamment tôt et avec des informations provenant d’études neutres.
- Liberté de choix pour les consommateurs et l’agriculture d’où la nécessité de déclarer les produits clairement.
- La déclaration des produits doit être au cœur de la législation sur les NTS.
- Transparence : obligation de déclarer sur tous les produits de la chaîne.
- Problème de traçabilité : les substances ne sont pas forcément détectables par les outils actuels. Comment le résoudre ?
- Le privilège du sélectionneur doit être garanti.
- Le principe de précaution doit être appliqué.
- La production de niche doit être préservée.
Des questions importantes ont été soulevées :
- Comment sera assurée la coexistence entre les OGM et les non OGM ?
- Est-ce qu’un projet de loi sur les NTS est en cours ?
- Comment les différentes parties prenantes seront-elles impliquées dans le projet de modifications de lois ?
- Quel est le vrai problème avec la gestion des NTS ? Est-ce la gestion des NTS ? La pression de l’industrie ? Les relations avec l’EU ?
En novembre, eut lieu une seconde journée de consultation publique à laquelle étaient conviés cette fois-ci l’industrie, les producteurs et la recherche. Selon les organisateurs, ces deux journées vont conduire à la rédaction d’un rapport résumant les résultats des deux parties et qui sera soumis au Conseil d’état. Le débat est ainsi engagé en Suisse et bien qu’il soit indépendant, il concorde avec celui qui a lieu dans l’EU qui débouchera sur une décision dès avril 2018. La situation n’est pas encore claire par contre, si une modification de loi, que l’évolution rapide des nouvelles techniques et leurs multiples applications remettent en question, aura lieu chez nous. A suivre.
Plus d'information:
Questionnaire sur les nouvelles techniques de sélection dans l'agriculture 2017, comme base de réflexion lors de la journée de consultation du 23.10.2017
« Evidence review group » sur le génie génétique agricole en Suisse
Le vendredi 1er septembre 2017, l’Académie des sciences naturelles (SCNAT) a lancé un « Evidence Review Group » (ERG) sur le thème des risques et des perspectives du génie génétique en agriculture dans le contexte suisse. Au cours des mois à venir, les experts collecteront des faits relatifs aux risques et aux perspectives liés au génie génétique en agriculture. Ils compileront à cet effet la littérature scientifique pertinente et l’évalueront, l’analyseront et la synthétiseront selon des critères définis en commun. L’objectif consiste à instaurer une compréhension commune des faits scientifiques disponibles et manquants, afin de créer une base de débat et de dialogue avec la classe politique et l’opinion publique.
Pour plus d’information :
AgrIQnet
Agr pour agriculture, I pour idées, Q pour qualité et net pour réseau, AgrIQnet a comme objectif de soutenir les projets novateurs et durables proposés par l’agriculture suisse au moyen d’aides financières (max. 20'000.- pour une étude préliminaire et max. 80'000.- pour la réalisation du projet) afin d’accroître la valeur ajoutée pour les exploitations agricoles concernées. Les projets doivent se distinguer par leur caractère novateur et se concentrer sur les priorités thématiques de qualité et de la durabilité. Le réseau regroupe des acteurs de l’agriculture, de la recherche et le développement, de la chaîne de valeur ajoutée ainsi que des organismes consultatifs cantonaux.
AgrIQnet peut permettre à des projets PAN-RPGAA d’être commercialisés et devenir ainsi un financement complémentaire. Toutefois, il faut souligner que les deux plateformes PAN-RPGAA et AgrIQnet sont indépendantes l’une de l’autre et qu’un produit du PAN-RPGAA ne sera pas automatiquement soutenu par AgIQnet.
Pour en savoir plus:
https://www.agriqnet.ch/fr/was-ist-agriqnet-fr.html
Cours « Mettre en œuvre des projets innovants avec OQuaDu ou AgrIQnet » le 15.03.2018 à Zollikofen Berne: https://www.agridea.ch/fr/cours/cours/valorisation-des-produits/mettre-en-oeuvre-des-projest-innovants-avec-oquadu-ou-agriqnet-15032018-inforama-ruetti-zollikofen-be/
Plan d'action Biodiversité Suisse
Le 6 septembre 2017, le Conseil fédéral a adopté le plan d’action relatif à la Stratégie Biodiversité Suisse. Ce plan d’action a suivi un long processus dont la 1ère étape remonte en 1992, à la conférence de l’ONU qui s’est tenue à Rio de Janeiro et qui aboutit à la signature de la remarquable Convention sur la diversité biologique. Récemment, trois organisations de protection de la nature (BirdLife Schweiz, Pro Natura et WWF Suisse) ont fourni une bonne base pour compléter le plan d’action et ont réuni dans un « plan d’action du point de vue de la société civile » les mesures qui avaient été élaborées en 2013 dans le cadre d’un vaste processus participatif.
Pour plus d’information :
Plan d’action de la Confédération : https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/biodiversite/info-specialistes/mesures-de-conservation-de-la-biodiversite/strategie-et-plan-daction-pour-la-biodiversite.html
Plan d’action de la société civile : www.birdlife.ch/aktionsplan
Communiqué de presse du Forum Biodiversité : www.biodiversity.ch > Actuel > Communiqués de presse